Le mois d'août n'a pas été de tout repos malgré le silence du blog. En effet, le mixage de l'album a été finalisé et le mastering lui a succédé en deux phases. L'une pour dégrossir et l'autre pour fignoler. La musique est donc maintenant prête.

La pochette est prête, il ne manque plus que le code barre et le logo de la SUISA.

Le 20 juillet, je vous parlais d'une réponse que j'attendais. J'avais envoyé une version de l'album non-masterisée à un label suisse avec qui j'avais contact depuis la sortie de "Down the Line". Je les ai rencontrés mi-août pour voir si de chaque côté l'on pouvait et voulait travailler ensemble sur la sortie de l'album. J'ai passé un bon moment à discuter avec eux de la sortie du disque et du comment on pouvait collaborer. Il y a quelques jours, j'ai reçu le contrat et les différents documents pour finaliser notre collaboration. Autant dire que depuis que je fais de la musique, je rêve d'être signé sur une maison de disque, d'avoir un logo au dos de la pochette avec un nom qui finit par "records". Mais en lisant le contrat, qui est des plus corrects, je me suis rendu compte d'une chose. Collaborer avec un label signifie laisser quelqu'un d'autre avoir un certain pouvoir sur ce que j'ai mis des années à accomplir et ceci contractuellement, avec des droits et des devoirs. Et c'est là que le bât blesse. En effet, je ne veux pas avoir de devoirs envers quiconque concernant ma musique même si cela doit prétériter l'avenir de l'album et de la suite. J'ai toujours vu ma musique comme une source de plaisir et non de contraintes. Le fait de la contractualiser sonne en moi comme une sorte d'emprisonnement. Je sais que cela peut paraître exagéré mais tant pis. Mon plaisir ne doit pas devenir un fardeau. Je reste persuadé que les personnes du label en question sont des gens biens et motivés par le seul plaisir de la musique et ne m'auraient pas forcé à faire des choses que je n'aurais pas voulues mais que voulez vous, depuis que je fais de la musique je n'ai jamais concéder la moindre note. Monter mon propre label? Pourquoi pas. L'album sortira donc en auto-production mais bénéficiera quand même d'une distribution nationale en magasin et en vente directe aux concerts et par le biais de mon site internet (qui sera bientôt actualisé) et différents réseaux sociaux, mais j'en reparlerai dans le prochain billet.

Donc, la sortie du disque est maintenue au 19 octobre et le vernissage aura lieu à Bikini Test avec en ouverture de soirée The Son Of Dog et en tête d'affiche... surprise!

Dans le prochain billet, la pochette sera dévoilée et peut-être qu'une petite surprise se faufilera à cette occasion.