Commencer enregistrement 12.03.2012. Voix. Guitares. Basse. Batterie. Petite maison en bois. Matériel presque ok. Recherche hi-hat et ride "jazz". Musique et paroles ok. Installation dimanche 11.03.2012. Enregistrement contrebasse agendé 11 + 15 avril 2012. Doit encore agender violoncelle + banjo + voix féminine. Prie ne pas tomber malade. Toujours écharpe et oligo-éléments Cu-Au-Ag. Aller chercher Fender Deluxe Reverb. Chanson "Eaux Claires" devient "Telegram".

©  Chris Willis

Après moultes réflexions, la solution vient sans y penser! Ce nouvel album s'appellera "Along The Wires". Si ce nom vous dit quelque chose, c'est certainement car j'en ai déjà parlé dans de précédents billets. En effet, ce titre est également celui d'une chanson qui figurera sur le disque (plage 02). Il s'est imposé à moi hier soir, en pensant à plein d'autres choses concernant l'enregistrement.

Je voulais un titre qui puisse faire le lien entre le milieu rural et le milieu urbain car je considère ma musique et moi-même comme 50% terreux et 50% goudronné. De plus, j'ai toujours aimé les lignes électriques (surtout les anciennes).

                 © Koisny

La tracklist est maintenant définitive:

1. Ninety-three

2. Along The Wires

3. The Organ & The Widow

4. Dark Wood, PT I

5. Dark Wood, PT II

6. Delta

7. New Orleans

8. Telegram

9. The Shortest Day Dying

10. Alentejo

Les parties de basse électrique de "Dark Wood, PT I & II" et de "Delta" sont achevées. Il me reste donc à plancher sur la deuxième partie de "The Organ & The Widow" (et oui il y a une deuxième partie sur cette chanson) et sur la fin de "Alentejo". Pour les autres chansons, ce sera la contrebasse qui assurera le travail et nous verrons avec Fred en temps voulu. Ceci dit, tout ou presque est déjà écrit dans ma tête.

Les parties de batterie sont, elles aussi, "écrites".

Il ne me manque plus qu'à trouver une chanteuse pour les choeurs. J'ai écouté passablement de voix féminines de la région mais pour le moment, aucune ne me convient. Ce n'est pas qu'elles chantent mal, tout au contraire, mais ce n'est pas ce que je recherche. J'ai pourtant une idée mais je dois encore la tester... suite au prochain billet.

En ce qui concerne le problème de mon nom sur iTunes, "D.R. Callahan" cela fait trop "docteur". Donc, je garderai "Callahan" pour l'album et sur l'Apple store je m'enregistrerai sous "David Robert Callahan".

Lorsque j'ai sorti mon premier EP "Down the line", j'ai pu mettre ma musique en ligne, via une entreprise sur internet, pour un prix raisonable. Je suis donc présent sur beaucoup de plateformes vendant de la musique en Mp3, mais pas (ou plutôt plus) sur iTunes. En effet, il existe plusieurs groupes sur la terre qui ont comme nom de scène "Callahan" et l'un d'eux(des américains...) n'ont pas apprécié que l'on puisse trouver mes chansons à côté des leurs sous le même nom et ont donc demandé à iTunes de m'enlever de leur catalogue sous prétextes qu'ils y étaient présents avant moi et que leur nom est une marque déposée dans leur pays (chose qui se trouve être incorrecte après vérification). Sans me demander mon avis ni de justification, le service de feu Steve Jobs m'a rayé de leur site de téléchargement. Sur le moment, je l'ai très mal pris. Surtout que, vu l'âge de ces musiciens, quand j'ai commencé à écrire sous le nom de Callahan, ils devaient être encore en train d'apprendre à lire et à écrire... God bless America.

Enfin, à l'aube de ce nouvel album une question me taraude l'esprit. Dois-je garder mon nom d'artiste tel quel? Le changer? Le modifier quelque peu pour pouvoir être présent sur iTunes et garder Callahan pour le reste? J'y réfléchis depuis plusieurs mois et une solution me semble être pas trop mal.

Callahan pourrait devenir "D.R. Callahan". Qu'en pensez-vous?

Le dossier-demandes de subventions est presque fini. Quelques pages qui ont demandé beaucoup de questionnements et de remaniements mais le bout du tunnel est visible (merci Deedeen). Il ne restera bientôt plus qu'à prier pour que les quelques organismes susceptibles de subventionner mon projet aient la main généreuse. Quelques? Oui, car après de plus amples recherches une réalité m'a sauté aux yeux. En effet, il n'y a finalement que très peu d'argent alloué à ce genre de projet. Du coup, je vais vraiment y mettre beaucoup de ma poche mais bon certains mettent leur argent dans une voiture et le néon ultra-violet qui va avec, d'autres dans la production d'un disque. Qui est le plus sage, peut-être pas celui que l'on croit.

J'avais envie de faire cet album avec des techniciens, des musiciens et des usines suisses mais je me rends compte que ce ne sera pas complètement possible. En effet, je dois trouver des solutions pour réduire le bugdet et la seule solution viable et éthiquement correcte semble devoir se jouer au niveau de la production matérielle du cd en lui-même. Initialement, j'avais prévu de le faire presser en Suisse, dans la même usine que mon précédent disque "Down The Line" mais en faisant quelques recherches dans les pays voisins, on constate que les prix sont bien plus bas que dans notre bonne vieille Helvétie. Par conséquent, le compromis se trouve là. Le disque sera certainement pressé en France. Compromis oui, mais on peut encore parler de proximité. Ce n'est pas comme s'il était fait en Chine...

Musicalement parlant, "Along the wires" est finie et devrait être la plage numéro 2 de l'album. "Delta"(titre de travail) existe toujours et est en bonne voie. Les paroles sont "en construction" ainsi que sa structure. Tout comme "Dark Wood", il semblerait que le bon vieux "verse-chorus-verse" soit passé aux oubliettes. Les parties de batterie sont "écrites" et ne demandent plus qu'à s'emboiter. D'ailleurs, le 90% des percussions est déjà en place pour l'album. Il va falloir que je m'attèle maintenant à la basse...

Alors voilà... on y est. Une facette de la musique moderne que je n'aime pas vraiment mais à laquelle il faut bien s'atteler: la production.

Faire un budget, compter, investir, se demander quel organisme pourrait soutenir un tel projet, écrire l'opposé d'une chanson(lettre de motivation, d'explication, être vendeur...).

Autant j'aime me prendre la tête sur un texte, une rime, un pont, une mélodie autant je peine à me vendre. C'est un exercice auquel je n'ai pas été habitué.

Beaucoup de choses, jusqu'à maintenant, coulaient de source: les musiciens, l'ingénieur du son, le graphiste.

Beaucoup de chose à présent semblent des obstacles, certes surmontables grâce à l'aide de personnes bienveillantes, mais pénibles.

J'imagine que vous vous demandez quel est mon budget pour cet album, et bien le voilà: CHF 25'000.–.

Cela englobe:

- l'enregistrement (dix jours) et le mixage

- le mastering

- la production des supports (cd)

- les cachets des musiciens (1 jour chacun)

- le graphisme

- les frais divers (cordes, baguettes, peaux, piles, petit matériel, etc...)

- "dédommagement" de l'utilisation du lieu d'enregistrement et électricité

Je ne mets, délibérément, pas le détail des prix car j'estime que c'est de la cuisine interne. Sachez seulement que le budget est fait dans le but de payer les gens de manière correcte et pas "à la raclette" comme on dit par chez nous.

©  Art Freak

Au niveau des organismes susceptibles de m'aider dans la réalisation de mon projet, j'ai pour le moment sélectionné les suivants:

- la Lotterie Romande

- la ville de La Chaux-de-Fonds

- la ville du Locle

- la ville de Neuchâtel

- le canton de Neuchâtel

- la fondation Suisa

- la BCN

- le Pourcent culturel de la Migros

- divers organismes privés

Si vous connaissez d'autres organismes ou mécènes susceptibles de m'aider, ne vous gênez pas de me les communiquer.

D'autre part, si je n'arrive pas à trouver assez d'argent, je pense utiliser le site Ulule. Mais cela viendra en temps voulu.

Sinon, pour parler musique, deux nouvelles chansons sont sorties de ma Telecaster. La première s'appelle "Along the Wires" dont les paroles sont presques prêtes et la deuxième(titre de travail "Delta") n'en est qu'à ses balbutiements mais semble bien partie pour rocker.